Music:

Oh, maman.
J'ai tant de question à te poser
Oh, maman..
Ne t'arrête pas de m'écouter

♔♔♔♔♔♔

Les paresseux rayons de soleil peinent à rentrer dans la pouponnière. Tu te lèves chancelante, puis tu t'écrases comme une baudruche. Tu rentres et sors tes griffes pour te dégourdir, bien qu'il soit d'une petitesse incroyable. Une espèce d'insecte hivernale vint s'infiltrer dans ton oreilles. Tu replis et secoue celle-ci pour la faire dégager.

Une odeur lactée humectifie ton museau, ce que te fait saliver avec gourmandise. Justement, ta maman adorée ne tardera pas à te donner ta part de déjeuner. De tes petites pattes potelées, tu trottines gaiement vers l'entrée du gître. Le camp est déjà en activité. Depuis l'attaque des rats, tu ressentais l'angoisse de tes camarades, mais tu n'en disais pas un mot. Ta mère te l'avait bien dit, ce n'était pas pour les tête de petit chatons. Ce serait évidemment un fardeau de répondre à toute tes questions.

Tu regardes mystérieusement les nuages. Et si tu étais capable de les toucher ? Pour réussir, tu en donnerais ton pelage. C'est alors que ta génitrice fit son entré. Fière et de belle carrure, elle s'approcha de toi. Tu lui fît des beaux yeux, et tu lui montra ta jolie frimousse.

Aujourd'hui encore une fois, ta tête était pleine à craquer. Tu avais tant d'utopie à lui proposer. Tu fis mine de l'attaquer, montrant ta mâchoire dentelée. Tu lui sauta dessus, avant de retomber. C'est alors que tu décidas de lui parler. Tu t'installa devant elle, bien décider à percer les secrets de la vie. C'est alors seulement, que contre elle tu te blottis.

Maman... Moi pouvoir toucher ciel ?

Pourquoi ne pourrions-nous donc pas partir vers le ciel, vers un monde meilleur ?
Là ou le soleil brille si fort.
Pourquoi ne pas plonger dans les profondeurs du bonheur, dis le moi...
Là ou le temps est si beau, loin des orages.
Ou les problème sont nos ennemis.
Et c'est pas tout, nah, j'ai faim moi !

♔♔♔♔♔♔

Non ma chérie, personne ne peut toucher le ciel à part le Clan des Étoiles. Plus tard, tu comprendras mieux mon trésor. te dis ta maman en souriant.

Ce sourire, ce sourire si radieux et éblouissant. Si tu aurais été un bipède, tu chercherais certainement tes lunettes fumées. Ce sourire de bonheur pur et simple, qui te fais oublier les problème de la vie, comme si l'impossible était le plus facile à résoudre. Le sourire de ta maman, c'était le plus beau cadeau qu'elle ai pût t'offrir.

Ton père, quant à lui, n'était pas présent pour toi. Il ne prenait pas vraiment la peine de venir te dire coucou, ni de t'allaiter. Ça allaite, des mâles ? te questionnas-tu. Non, tu ne crois pas. Quoi qu'il en soit, tu ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Tu ne trouvais pas la source du problème, mais il avait sûrement ses raisons valables. Enfin, tu l'espérais. Peut-être que ce n'est pas sa faute. Peut-être que quelqu'un le pousse à ne plus me voir ? Quel traître ! songeas-tu avec espoirs.

Pendant que tes minimes tourments te chatouillent, tu ne remarques pas ta génitrice verser une larme.

As-tu faim ? dit ta maman en offrant son ventre.

Depuis peu déjà, tu avais commencé à te nourrir au gibier. Tu trouves ça délicieux, bien que cela ne bats pas le bon lait chaud de ta mère. Il faut que tu en profites pendant qu'il en est encore temps. Bientôt, tu deviendras apprentie et tu auras beaucoup moins de moment pour papoter avec elle.

Tu acquiesçes vigoureusement de la tête, puis tu te colles contre elle pour avaler goulument le liquide qui coule le long de ta gorge. Quelques instants plus tard, tu te retires à contrecœur, du lait imprégnée un peu partout autour de ton museau. Rassasié, tu lèches saliveusement tes babines, puis tu t'écroule au sol pour reprendre ton souffle.

Maman, moi parler comme ça jusque éternité ? murmuras-tu.

Spoiler:

A beautiful day.

♫ Music ♫

La petite se blottie contre ton ventre et boit le lait que tu lui offre. Tu aimerais tant pouvoir lui offrir a jamais,toujours être avec elle,sans les risques des combats,de la faim ou bien de la maladie... Mais sa reviendrais a devenir domestique et plutôt mourir. Tu savais que tu ne devais jamais penser cela. Jamais. Ton clan,c'est ta vie. Jamais tu ne les laisserait tombé. Tu repense a toi,étant chaton. Tu n'a pas eu une belle enfance et tu était souvent tourmentée. Tu ne voulais pas que ta fille vive ainsi. C'était pour toi impensable. Tes pensées s'arrêtèrent lorsque la petite voix de la petite boule de poil résonna.

- Maman moi parler comme sa jusque éternité ?

Là,ton cœur se brisa en milles morceaux. Tu ne savais pas,et tu avais peur. Elle avait du le ressentir. Des larmes coulèrent de tes yeux de feu. Les larmes,tu t'y était habituées,seulement,ce profond chagrin mélanger avec ta peur...Tu n'avais jamais ressentis cela. Ta fille,ton air,ta vie,allait elle parler ainsi pendant tout le long de sa vie ?

- Je...Je ne sais pas. Lâcha tu entre deux sanglots

Tu te pencha au dessus de la petite et lui lécha affectueusement le front. Tes larmes ruisselaient sur la petite qui avait fermait les yeux. Tu remarque quelque chose. La souffrance de ta fille,que tu n'avais pas vus avant. Tu te promet alors,d'être le feu qui la protégera. Cela avait toujours était ta destinée non ? Être le feu du clan,tel était ton surnom,la guerrière de feu,non ? Alors,tu te promet de protéger ta fille,ton seule espoir,ta seule satisfaction,au péril de ta vie.

- Mais ne t'en fais pas. Je serais toujours là pour toi,jamais je ne t'abandonnerais. Si je suis le feu,tu est ma flamme.

Tu fermas les yeux,oubliant le clan,la mauvaise saison,l'attaque des rats,les problèmes de ta fille,et tu resta ainsi,sans bougeait. Tu restée,seule au monde,avec ta fille et ce feu brillant de tes yeux. Brillant de détermination.

- Je serais toujours là pour toi,ma chérie.

 

Petite Utopie.

Feu Ambré.

©Natu de Cocktail-Graph'

Je te dis qu'un jour l'apothéose viendra vers moi.
Je te dis qu'un jour j'aurai la clé de la vie.
Je te dis qu'un jour, je vais mourir en paix, bercer par le chant funeste des oiseaux.
Et si je te dis un jour je vais détester, me croiras-tu ?

♔♔♔♔♔♔

Soudainement, ta génitrice se mit à pleurer à chaudement, bombant du même coup ton coeur de chagrin.

Je... Je ne sais pas » glissa-t-elle entre deux sanglots désespérés.


Tu crûs avoir dit quelque chose de mal, quelque chose qui l'aurait malencontreusement écorché. Tu respira à fond, puis plaqua ton crâne contre le coeur de ta maman, les yeux clos. Tu sentis la tendresse et l'amour qu'elle éprouvait pour toi, et c'est là que tu compris. Tu compris qu'elle n'était qu'inquiète pour toi, et tu compris aussi que tu serais condamné de supporter tes problèmes pour le restant de tes jours. Mais cela ne te dérangeais pas vraiment, non. Tu pouvais surmonter cela, ce n'est qu'une barrière de plus à franchir.

Tu aimerais tant calmer les pleures de ton porte-bonheur et lui offrir un peu de joie. Toi, tu n'étais qu'une chaton, pataugeant encore dans sa jouvence. Elle, elle avait vécu des moments catastrophique, même troublant. À cet instant précis, tu te promis de veiller sur elle pour l'éternité, comme elle le ferait pour toi.

Mais ne t'en fais pas. Je serai toujours là pour toi, jamais je ne t'abandonnerai. Si je suis le feu, tu es ma flamme.

Ses paroles te mis un baume au coeur, comme un présage de vie sécure, ou les malheurs sont nos ennemis. Feu Ambré ferma les yeux, emportant aux oubliettes ses tourments.

Je serai toujours là pour toi.

Elle avait répété ces paroles avec une telle conviction, que tu ne crûs pas une seconde le contraire. Ses mots résonnèrent dans ta caboche, comme une prophétie qui ne tarderait pas à commencer. Puis ceux-ci s'effritèrent doucement, parsemant tes pensées de je-ne-sais quoi.

Tu archas ton cou pour pouvoir scruter les yeux de ta mère bouleversé, de tes yeux verts rempli de pitié et de compassion.

Le doute s'infiltra dans ton âme. Devais-tu en parler ? Quels conséquences cela aura-t-il dans les pensées de ta protégée ? Longuement tu y pensas, et tu finis par le dire haut et fort.

Papa m'aime ?

Tu dis, à bout de souffle. Ta gorge se noua d'embarras, et tu avais l'impression qu'une pierre pesait lourd dans ton bedon. Tu étouffas un gémissement.

Tu espéras qu'elle te répondrait ce que tu voulais entendre. Le mensonge. Tu as deux options dans ta vie. Celle de la vérité et celle du mensonge. La vérité arrache le coeur et détruit des relations. Le mensonge est l'issu préférable pour ne pas souffrir, bien que personne ne souhaite vivre dans l'ignorance. Tu ne savais pas vraiment ce que tu voulais. Tu souhaitais que Feu Ambré te dises... Je ne sais pas. Oui, cela te conviendrais parfaitement. Je ne sais pas. Ni oui, ni non. Après cela, tu pourras chercher tes réponses par toi même, trouver les pièces manquantes à ton casse-tête.