Froid, il avait froid. Mutinerie du Clown marchait au travers les bourrasques de vent fréquente. Ses pattes larges craquaient la givre du sol. Le guerrier ne les sentaient plus, mais il s'en foutait, tout ce qu'il voulait, c'était courir, vite, vite, dans les plaines. Alors, il courût. Filant aux travers les arbres, sautant par dessus la rivière froide, il parcourût son territoire, le regard flamboyant d'énergie.
Question de les réchauffer, il rabattit ses oreilles contre son crâne et s'arrêta près d'une marre de boue. Une puanteur répugnant sortait en une sorte de fumée. Mutinerie du Clown ne prit pas la peine de deviner ce que c'était et il se remit en marche, plus doucement.
Il pensait à Artémis, cette chatte peu commune qu'il avait rencontré. Un sourire niais, presque béat s'installa sur sa figure sans son autorisation. Une silhouette masculine se dessina au loin. Blanc comme la neige, il se fondait bien dans le froid. Devait-t-il aller la rejoindre, ou bien rester planter là ? Sans réfléchir, il fit rouler ses muscles et s'approcha un peu plus. Bientôt, il ne resta plus que quelques queues de renard entre eux. Mutinerie du Clown le dévisagea de la tête au pied, scrutant son corps élancé et effilé.
« Qui es-tu ? » dit le beau guerrier en esquissant un sourire enfantin.
Sur ces paroles, il s'étendit au sol, dans la couche de neige. Des ses pattes longues, il lança de la neigeux peu partout. Bientôt, il finit par s'amuser comme un fou, roulant, sautant et compagnie dans la givre.
Souffle du Printemps
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Sujet: Re: Je t'admire, mais je me tais. |PV: SOUFFLE DU PRINTEMPS| Lun 25 Nov - 18:03
« Je t'admire mais je me tais. [PV:Mutinerie du Clown]»
Quel froid... L'hiver arrivait vite. Le jeune guerrier courait dans la neige, s'arrêtant souvent pour se secouer et reprendre son souffle. La neige recouvrait son pelage blanc. Il courait vite et le gel craquait sous ses pas. Un vent froid et humide soufflait. Le ciel était sombre et de gros nuages le recouvrait. Les flocons tombaient en mince couche de neige et le vent soufflait fort. Sur les plaines, rien ne pouvait l'arrêter. Le grand matou s'arrêta, épuisé. Il ne savait pas pourquoi il était sorti, il avait juste eu envie de prendre l'air. Il baissa la tête, tentant de se protéger du vent glacial. Une tempête se préparait. Il se fraya un chemin parmi la neige et s'arrêta près d'un maigre buisson couvert de neige, se reposant un peu. Depuis la bataille contre les rats, le beau guerrier était borgne. Il n'était pas non plus moche, mais le matou avait à la place de son œil droit une longue et profonde cicatrice. Elle était encore luisante et fraîche, la douleur n'était pas partie. D'ailleurs, une violente douleur le prit à cet endroit. Il ferma son unique œil priant pour que tout cela s'arrête. Il respirait fort, agité de tremblements incontrôlables. Il leva les yeux, regardant le ciel, une expression de tristesse sur son visage. La bataille était récente et des cicatrices couvraient son corps, il était encore faible et meurtri. Si il faisait une mauvaise rencontre, il n'avait aucune chance. Il huma l'air froid et humide et décela tout de suite une présence inconnu. Le clan de la rivière... Son clan n'avait pas était en très bon terme avec eux, depuis peu. Il coucha donc les oreilles, grognant. Il hérissa l'échine, prêt à se battre. Une silhouette se dessina. Un guerrier. Heureusement, il n'avait pas l'air de vouloir se battre. -Qui es-tu ? Son ton n'était ni froid ni doux, et le guerrier commença à se rouler dans la neige, jouant et souriant. Le matou borgne l'observa et finit par dire: -Souffle du Printemps, du clan de l'Ombre. Et toi, je suppose que tu as un nom? Son ton était neutre et le grand chat s'était détendu.
« Souffle du Printemps du clan de l'Ombre. Et toi, je suppose que tu as un nom ? » dit l'Ombreux d'une voix neutre.
Mutinerie du Clown se redressa furtivement et chassa d'un coup de patte la neige emmêlée qui ornait son pelage roux. Il haussa un sourcil et tenta vainement de reprendre son sérieux. Le guerrier ne pût s'empêcher de pouffer de rire.
« Mutinerie du Clown, beau et majestueux guerrier de la Rivière » fanfaronna-t-il comme un gamin.
Du bout de la queue, il fouettait le sol et, sans le vouloir, de la neige voleta sur Souffle du Printemps. La rouquin s'excusa brièvement sans réel sincérité et se retourna pour écraser un insecte fouillant le sol. Un petit craquement se fit entendre et il sentit la carapace se fendre sous son poids. Il lança joyeusement la « bibitte » qui se fondait maintenant autravers de la terre givrée.
Valse des Mélancolies
PROFIL » Messages : 401 » Date d'inscription : 10/09/2013 » Localisation : Tu vois, l'arc-en-ciel là haut ? Je danse dessus avec Rainbow Dash
Sujet: Re: Je t'admire, mais je me tais. |PV: SOUFFLE DU PRINTEMPS| Sam 7 Déc - 13:10
[Désolé du DP, la flemme de changer de compte, mais pourrais-tu ajouter des trucs la prochaine fois ? Des gestes, la température tes sentiments, car je pouvais pratiquement rien répondre à seulement ton ton de voix et tout.]
Nuage Lunaire
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