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 La frontière avec le Clan de la Rivière

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Mûre Sauvage

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MessageSujet: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyLun 5 Aoû - 15:12

Elle se trouve juste derrière les Rochers du Soleil, en haut de la pente qui appartient au Clan de la Rivière. Sujet de nombreuses batailles, les rochers en question sont sauvagement défendus. On accède à la rivière un peu plus loin, là où le marquage des Rivièreux s'éloigne dans leurs terres.
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MessageSujet: Re: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyLun 30 Sep - 17:51





Dans l'absolu, je n'avais eu que de maigres désirs au cours de ma vie. Mon complet désintéressement pour toutes ces fadaises insignifiantes remontait à loin. Je n'avais pas demandé une extraordinaire enfance ; celle que j'avais eu avait toutefois été aussi heureuse qu'une autre. Je n'avais pas rêvé du meilleur mentor ; Pétale de Rose l'avait pourtant incarné. Je n'avais pas demandé une popularité et un sourire à toute épreuve ; il y avait eu des hauts et de bas, c'est tout. Mais pourtant, en ce moment, il n'y avait que des bas. Habituée depuis si longtemps à pouvoir me satisfaire de ce que j'avais, le fait d'être amenée à souffrir ou à être frustrée m'était très désagréable. Je me sentais seule, je me sentais abandonnée, et finalement c'est ce que j'étais depuis toujours. Ma fratrie avait suivi la voie des guerriers. Ils m'avaient juré de passer me voir, mais leurs visites s'étaient faites de moins en moins fréquentes. Mon amie Cœur de Forêt m'avait oubliée au profit de Fleur de Pissenlit. Même ma meneuse Étoile du Dauphin m'avait certainement considérée comme un chaton sans expérience. Pétale de Rose était morte. Avait-elle réellement rejoint les étoiles ? En tant que guérisseuse, je ne pouvais pas douter. Mais le soutien de mes ancêtres s'était peu à peu dissipé, aussi commençais-je à me demander si ils n'avait pas disparu uniquement pour moi. Étaient-ils visibles pour les autres guerriers, mais pas pour mon âme ? Avions-nous réellement cette âme dont tout le monde parlait ? Je savais que la mienne m'avait quittée depuis longtemps.

C'était l'automne désormais. Le début de la Mauvaise Saison. Les arbres se paraient d'orange et d'or. Les fleurs se fanaient. L'herbe grisaillait. Les rochers redevenaient ternes. L'eau de même. Les troncs se craquelaient. Les nuages envahissaient le ciel. Le soleil s'y couchait. La nuit était froide. Froide mais belle. Je sortais surtout la nuit. La forêt y était plus belle. Je traînais du côté de la rivière. Je songeais à ce Clan qui la vénérait. Certains d'entre eux avaient-ils d'aussi sombres idées que moi ?
C'était le soir. Le crépuscule. L'horizon se teintait de mauve, d'or, de rouge et de kaki. Je relevais la tête et fixais le soleil ensommeillé de mes yeux bleus à travers les feuilles. Je marchais dans la forêt, la tête vide, songeant seulement aux créatures vivant autour de moi. Moi, j'étais morte. Comme ça, d'un coup, la vie m'était devenue fade. Fade et triste, pluvieuse. J'étais morte depuis si longtemps déjà.

Je bondis au-dessus d'un tronc couché, m'arrêtai en haut de la pente herbue qui dominait la rivière. C'était aussi la frontière avec le Clan ennemi. Je longeai celle-ci, troublée uniquement par le bruit de l'herbe écrasée sous mes pattes. Je cherchais à joindre l'endroit où le marquage nous laissait accès à l'eau. J'y parvins une minute plus tard. Le courant était calme et doux. Sans réfléchir, je m'engageai dans l'onde, m'enfonçant jusqu'aux genoux. Le froid m'engourdis les coussinets, mais je n'y pris pas garde. Je continuai à marcher ainsi, les yeux fermés, concentrée cette-fois sur le bruit de l'eau remuée.


Je sentis une fragrance différente avant de voir le chat en question. Je n'avais pas besoin de le voir pour deviner son identité. Pas besoin de le voir pour le maudire de me poursuivre ainsi, jusque dans mes balades solitaires.
Mais lorsque je le vis, je me dis finalement que c'était peut-être moi qui troublait ses balades à lui. Il attendait, le museau penché, les pattes dans l'eau. Le ressac lui léchait les pattes. Je m'arrêtai à deux longueurs de queue de son corps souple. La hauteur du liquide ne dépassait pas mes pouces. Je ne savais que dire. Son sourire charmeur me souriait.


« Que fais-tu là ? demandai-je donc. »

Ni agressivement ni tendrement. Ma question était assez bête comme ça.



[Maintenant j'écrirai avec la 1ère personne, je préfère. Voilà mon champignon. ♥]
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MessageSujet: Re: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyMar 1 Oct - 17:03





Je pars, tu pars, il part, nous partons, vous partez, ils partent. Je meurs, tu meurs, il meurt, nous mourrons, vous mourrez, ils meurent. J'aime, tu aimes, il aime, nous aimons, vous aimez, ils aiment. Je souffre, tu souffres, il souffre, nous souffrons, vous souffrez, ils souffrent.
Je pars tu me suis. Je meurs tu te venges. J'aime tu me repousses. Je souffre tu hurles.
Tu pars je m'en vais. Tu meures je pleure. Tu m'aimes je regarde ailleurs. Tu souffres je ferme les yeux.

Je ne savais plus. Plus ou regarder, là-haut ou sous mon nez, devant moi ou derrière mon épaule. Où avais-je donc abandonné mon bonheur ? Tant de haine. Tant de chagrin. Tant de mots, de mots qui font mal. De mots irréfléchis, de paroles fausses et inutiles. Des paroles qu'on dit sans y penser, celles qu'on dit lorsqu'on n'a pas d'autre échappatoire possible que de faire mal à l'autre, celles qui sont mensonges et serpents. La pomme était tombée sous mon nez, j'y avais croqué sans réfléchir. La neige tombe et fond. Elle disparait. La pluie mouille, puis sèche. Elle s'évapore. Les nuages cachent le soleil, puis s'enfuient lorsqu'il les brûle. Ils partent. L'orage gronde au dehors, puis se calme. Il s'éteint. La douleur s'installe, et ronge. Elle reste. On n'a pas d'autre choix que de la dominer ou de se laisser dominer. J'avais ignoré la mienne. J'avais bravé les interdits pendant si longtemps. Trop longtemps. Assez pour qu'on me punisse en me séparant de ma conscience. Pour qu'on m'arrache mes joies. J'avais aimé Plume de Genêt. Aimé de cet amour innocent qu'éprouvent les jeunes chatons, de cet amour discret qui fait rougir les apprentis. Le Clan des Étoiles était venu l'achever pour me démontrer qu'il aurait toujours le dessus, quoi que je puisse faire. Que quoi que je fasse, il triompherai toujours. J'avais pleuré mais d'une maigre souffrance. Puis mes ancêtres m'avaient présenté Nuage de Frêne. Si fier, si tête haute. Que j'avais décidé d'oublier pour me préserver et pour préserver le destin de Nuage de Symphorine. Puis on m'avait amené devant lui. On m'y avait amenée pour que je succombe, pour que je m'enfonce, pour que je saigne. Pour que je sois enfin punie. Pour que j'éprouve le goût amer de la haine et de la faiblesse.

Il releva la tête, mais dès qu'il me reconnut, son sourire s'éteignit. Ses lèvres tremblèrent imperceptiblement lorsque son regard embrasé heurta le mien. J'aurai voulu rester ainsi jusqu'à la fin des temps. Comme si ces flammes ravivaient la mienne, me donnaient envie de me battre, de vivre, enfin, pour de vrai. Chacun des traits du mâle m'apparut aussi douloureux que si on m'avait plongée dans de la lave en fusion. Ceci dit, je n'aurais pas survécu. Or, là, je survivais. Avec ce sentiment si tremblant et si frustrant. Avec ce mal si intense. Je savais que mon cœur n'avait pas résisté à son charme si parfait et si minutieux. Il était trop fort. Il m'avait pourtant prévenue.

« Oh, bonsoir Mûre Sauvage. Ce que je fais là ... ? Je ne suis sûr de rien, mais ... Il semble bien que je fuis la réalité. »

La réalité. Qui ne fuirait pas la réalité ? Pas moi en tout cas. Vile vérité.

« Ah tien ? fis-je. Moi aussi. »

Je m'approchai jusqu'à être à quelques centimètres du visage d'Idéal Imparfait. Si parfait, mais si imparfait. Je me mordis les lèvres, détournai le regard.

« On pourrait fuir ensemble... »


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MessageSujet: Re: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyLun 7 Oct - 17:48




Oh. Tout se mélange. Tout s'entortille, se délit, s'accroche et forme des nœuds impossibles à défaire. Mon corps est un fil, un long fil fragile, d'une matière douce et inexistante sur notre terre. On dirait un tissu soyeux, et en même temps un filet de liquide noir, brillant comme du pétrole. Le brasier s'en est déjà approché, bien trop près. Mais cette fois, il m'a littéralement enflammée. Je brûle. Je brûle de l’intérieur. J'aimerais crier, j'aimerais les renier, mais rien n'y fait, rien ne change, rien ne se résout. Je ne peux pas survivre sans la foi. Hors, elle ne veut pas me quitter. A croire qu'elle s'est ancrée autour de mon cœur, comme un manteau froid qui ne me réchauffera plus jamais. Ils sont trop injustes. Même lui. Même celui qui est mort. L'ai-je réellement aimé ? Je pense que oui. Mais non pas de ce sentiment dévorant qui me ronge les entrailles en ce moment. Pourquoi n'y a-t-il pas de gouffre dans les environs ? Oh mais il y en a un. Pourquoi mon corps ne gît-il pas déjà au fond de la rivière, affleurant la surface de l'eau, échoué sur un rocher mouillé ? Parce que je me retiens à l'idée stupide qu'un jour, il verra que j'existe tout comme elle a existé. On n'aime qu'une fois. Pas deux.

C'est simple, j'allais devenir folle. Folle à lier, tarée, perdue dans un monde qui ne me correspondait pas. Je ne comprenais plus. Tout m'avait d'abord paru si simple. Mais le dénouement était horriblement difficile à saisir. Je n'étais même pas sûr d'y avoir ma place. Peut-être aurais-je dû échouer au fond du ravin depuis longtemps. La vie ne m'offrirait plus rien.

« On pourrait. Mais qui dit que tu es sincère hein ? Qui dit que tu n'es pas entrain de jouer et de sortir tes jolies phrases si ... Si tentantes, comme ça, sur un coup de tête ? Qui dit que tu n'es pas entrain de mentir ... ? Je connais ça par cœur, tu sais, je le fais à longueur de temps. »

Si injuste. Une seconde auparavant, ses yeux s'étaient allumés de l'espoir fou de pouvoir dire oui. Mais il s'était compliqué la vie à me sortir une longue phrase. Étrange décision. Dire le petit mot "oui" aurait été bien plus simple.
Frappée de honte et d'incompréhension, je fis un pas en arrière, plaçant mes pattes dans les empreintes à peine refermées que j'avais marquées juste avant. Là, je m'immobilisai, forçant mon cerveau à analyser la dernière phrase du mâle. Mes yeux ne cessaient de contempler ses traits, obnubilés par sa beauté si perfide. Il m'avait charmée, et maintenant il faisait ce qu'il savait si bien faire, ce qu'il avait fait à toutes les femelles qui s'étaient bêtement laissées prendre au piège. Il me rappelait combien la vie était dure, combien la survie était primaire et l'amour secondaire. Il n’aimait pas. Il n'aimait plus. Il n'éprouverait jamais rien pour moi, même pas un centième de ce qui faisait battre mon cœur pour lui. Mais il avait raison. J'avais moi aussi beaucoup menti. J'avais trahi les Étoiles nombre de fois. Moi non plus je n'étais pas sans remords et sans châtiment. La haine rend fou. L'amour fait bien pire.

« Quoi ? »

J'avais pratiquement crié. Mes griffes labourèrent le limon, sans que je le remarquât. Ses traits étaient si beaux, outrageusement splendides.

« Mais je ne peux pas te mentir. Je ne peux plus te mentir. Tout ça, c'est passé. Je jouais, toi aussi. Maintenant je ne joue plus. J'espère que toi aussi. »

La première larme creva la surface comme une colombe atteint le soleil. Elle s'échappa de ma paupière et glissa le long de ma joue, presque trop transparente pour qu'on la remarquât. Les autres furent plus visibles.

« Mais tu ne vois rien ? criai-je. Tout s'écroule, regarde autour de toi ! »


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MessageSujet: Re: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyMer 9 Oct - 22:29

Je me promenais dans la forêt quand je sentit une odeur. Ce n'était pas l'odeur de notre territoire. C'était la délimitation du Clan de la Rivière. Un chat inconnu s'approcha de moi, je lui adressa:
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MessageSujet: Re: La frontière avec le Clan de la Rivière   La frontière avec le Clan de la Rivière EmptyVen 18 Oct - 17:25




Si injuste. J'avais honte. Honte de ma propre bêtise. Je pleurais à chaudes larmes devant son nez, comme un pauvre chaton pleurnichard. Le mauvais chemin. La mauvaise voie. J'avais mal. A chaque pas, mes pattes s'enfonçaient un peu plus dans le tapis d'épines que je foulais. Je m'enfonçais lentement, mais sans doute aucun, et bientôt les ronces atteindraient la peau fragile de mon ventre, puis mon cou, ma tête, et je me noierai au cœur de ces milliers de petites lances pointues. Certes, elles m'entamaient la chair et me brûlaient, acides. Mais le pire, le pire, c'était ce vent froid qui les parcourait et qui me taillait le cœur à coups de rafales glacées. Ces rafales, c'était son regard. Son regard qui, d'habitude si chaud, parcourait le décors si durement que j'aurais juré qu'en ce moment, le véritable Idéal Imparfait n'habitait pas ce corps parfait. Je savais qu'il était mauvais. Je savais qu'il l'était devenu suite à ce fourbe dénouement du passé. Mais était-il cruel au point d'aspirer l'âme de chaque femelle qu'il croisait ? Et je savais aussi, indéniablement, que son esprit et sa pureté qu'il aurait dû conserver lui avaient été volés par une autre femelle, une femelle qu'il avait passionnément chérie. Et maintenant c'était à mon tour. Deux êtres détruits par la faute d'un seul.

Ses prunelles embrasées voguèrent lentement autour de moi, scrutant autant le décors à ma gauche qu'à ma droite. On aurait dit leur feu éteint.

« Tout s'écroule ? En es - tu certaine ? Je ne vois pas ce qui as changé. Pas pour moi. Toi par contre ... As - tu bien regardé autour de toi ? Je n'en serais pas si sûr à ta place ... »

Une potion. Le torrent de mes larmes se tarit plus vite que le passage d'une pensée. Mes yeux s'asséchèrent. Les sillons humides de mes sanglots ne furent plus abreuvés. Oh oui, tout s'écroule. Mais il ne voit rien. Il ne voit plus. En fait, il est même devenu complètement aveugle. En plus d'être égoïste et égocentrique. Je me rendis compte que mon amour n'était pas uniquement constitué d'amour. Il y avait une grande part de méfiance et de haine mêlée à mon sentiment. Et elle était venue bien tôt pour me prévenir de ce revirement. Il était désormais temps de l'utiliser. Ils étaient risibles. Lui, autant par sa légèreté que par son ressentiment, moi, autant par ma niaiserie que par mon innocence.

« Ah. »

Un sourire presque carnassier se peignit sur mon visage. Un sourire faux. Je ne le cachais même pas. Il n'avait absolument pas besoin que je le lui masquât.

« Tu es fort, Idéal Imparfait. Très fort. »

Et bien imparfait. Il avait choisi cela. L'idéal était trop loin, finalement. Et son enthousiasme était trop court pour qu'il le saisisse.

« Alors raconte-moi, maintenant. Je pense que j'ai le droit de savoir, nous avons assez papoté et geint, déclarai-je lentement, avec délectation. Dis-moi qui elle était. Je suis navrée, mais personne ne m'en a jamais parlé, parce que visiblement, personne ne se souvient d'elle dans le Clan. C'est dommage. A moins qu'elle ne soit d'un autre Clan. »

Je souris une nouvelle fois. Tant pis.


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