Forêt - Frontière avec le Territoire du Clan du Tonnerre.

PROFIL **» Messages** : 35 **» Date d'inscription** : 12/10/2013

Nous sommes à la frontière entre la forêt du lotissement et le territoire du Clan du Tonnerre. Elle est constituée des clôtures de tous les jardins, et quelques fois, des chiens aboient avec virulence, hors de portée.

Je me balladais prês des lottissements humains mais sans pour autant dépasser le territoire du clan des bipèdes. Je me disait qu'être un chat domestique devait être paisible: carressé toute la journée, nourriture et eau à volonté, abri solide et ergonomique. Et cela sans même bouger un coussinet. Mais moi je pense au fond, qu'être un chat domestique était mauvais pour la santé; ne pas chasser, ne pas bouger de son logis et donc grossir.
En regardant avec effroit les batîments humains, j'apperçu une forme apparaître au loin, de l'autre côté de la frontière qui sépare le Clan du Tonnerre et le Clan Domestique. Cette forme était non celle d'un bipède mais celle d'un chat ou dirais-je plutôt celle d'une chatte. Contrairement à ce que mon cerveau émanait il y a deux minutes, le félin situé à 10 mètres de moi avait une magnifique fourrure (je suis fan ees fourrures *.*) et des formes assez généreuses. Elle me vit, s'approcha de la frontière et s'asseya en face moi. Je me présenta en premier:
"Bonjour, je m'appelle Pelage Ténénbreux, fis-je, j'appartient au noble Clan du Tonnerre et vous très chère?"

[Ce n'est pas très beau mais il se faisait tard ~~']

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Prunette se baladait dans les alentours, par une heure tardive. Elle ne savait pas trop où elle allait, mais ce fut la première fois qu'elle voyait ces paysages. Elle ne se doutait pas de ce qu'il y avait dans la forêt, mais son coté aventurière la poussait à s’enfoncer encore plus dans la forêt. Elle était encore jeune, et très inconsciente. Le danger était peut-être tout près, mais elle ne fit pas attention où elle mettait les pattes. Ce côté sauvage la captivait.
Elle regardait autour d'elle, les yeux ronds, comme en train de défier la nature. Elle n'avait pas peur, mais la terre qui lui collait aux pattes la fit grimacer. Elle ne put s'empêcher de se faire une énième toilette. Après cela, elle avança, encore, s'éloignant plus encore de son domicile. Elle se stoppa. Un craquement de feuille, lui détourna le regard. Puis, une odeur méconnaissable lui remplit les narines. Ses longues oreilles se dressèrent, et son pelage s'ébouriffa. Elle sentit son coeur battre, et la chaleur monter. Ce sentiment de... Peur, elle ne l'avait jamais ressentit. Mais d'un certain côté, cela lui plaisait. En fait, elle ne savait pas trop ce qui se passait.
Elle pivota légèrement, et aperçu une silhouette, non loin de là. Par curiosité, elle s'approcha, sans pour autant évacuer le stress. Elle mis un pas devant l'autre, en essayant de se faire petite et discrète, en vain. Pourtant, elle, elle se croyait légère et douce comme une plume, mais dans la forêt c'est une autre chose. Une ombre noire se dessina, semblable à la sienne. Elle avait les même forme, mais elle semblait plus grande, et surtout plus effrayante! Prunette décida de s'immobiliser, par anxiété, en espérant que cela ne la voit pas. Mais celle-ci, s'avança vers elle, et lui dit:
« Bonjour, je m'appelle Pelage Ténébreux, j'appartiens au noble Clan du Tonnerre et vous très chère? »
Tout d'un coup, elle parut beaucoup moins horrible. C'était un chat, comme elle, qui lui paraissait plutôt gentil, et bien élevé. Malgré tout ça, elle avait encore un petit sentiment de peur. Elle se souvint que sa mère lui avait dit, avant leur séparation, qu'il fallait se méfier des étrangers. A quoi bon! Finalement, Prunette se décida de prendre la parole pour lui répondre, avec le sourire, s'il vous plait.
« Hin, hin, ria-t-elle dans sa barbe, je n'ai jamais entendu un langage pareil! Moi, c'est Prunette! C'est quoi le Clan du Tonnerre? Moi je suis une minette domestique », dit-elle avec son ton espiègle, et un sourire malicieux, en lui posant un millier de questions à la seconde. Elle ne demeurait plus terrifiée, mais elle prenait tout de même ses distances.

J'était stupéfait par le langage qu'utilisait mon interlocutrice: elle avait un ton assez moqueur, et un rire espiègle. Je pense qu'elle essaie de faire son intéressante et sa dominatrice en essayant de m'intimider. Je lui avait parlé poliment pour éviter qu'elle me prenne pour un gros dur-méchant mais à cause de cela je pense qu'elle m'a sous-estimé. Malgré ça, je l'observait silencieusement; elle a de magnifiques yeux ambrés qui reflettent la lumière du soleil passant à travers le feuillage des arbres de la forêt; une belle fourrure lisse à rayures orangées et grisatres; et un joli petit museau rosatre.
Il fallait que je me ressaisisse, je n'était plus un petit chaton sans défense... Un chaton ayant appartenu au Clan de L'ombre et étant abandonné par ses parents... Qui était forcé de trahir et tuer des chats pour sa survie... NON! Je ne devrait pas repenser au passé. Alors je continua la conversation:
" Stoooop! Comment ça, tu ne connais pas le Clan du Tonnerre?! Je ne connais pas de chats ignorants l'existence des Clans! Tu est un chat domestique!"
J'étais ebahi par ce que ma dit la chatte en face de moi. Je lui posa une question qui me turlupinait depuis 5 minutes:
" Dis-moi, à quoi ressemble la vie domestique pour un chat?"

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La jolie chatte fixa son camarade. Il n'avait pas l'air comme elle. Il avait une posture tout autre, et de façon de parler différente. Mais cela l'intéressait. Prunette se sentait un peu intimidée, cependant elle était impatiente d'en savoir plus sur lui, par la suite. Elle ne connaissait rien de la vie sauvage, bien qu'elle ne l'enviait pas du tout.
« Je suis censée connaitre la vie de tout le monde?... Je n'ai quasiment jamais mis les pattes ici, du moins aussi loin. Et il faut dire que c'est bien la première fois que je rencontre un chat sauvage! Que ta vie doit être misérable... Je te plains. Moi, j'ai toujours eu tout ce que j'ai voulu, de la meilleure pâté du monde, au meilleur jouet. J'ai une vie merveilleuse! », répondit-elle, plus calme, mais avec un air de supériorité.
Au fond d'elle, pleins de questions sur le fait qu'il vive dehors se chamboulaient dans sa tête.
Un souffle léger du soir, un brin frisquet, lui effleura la joue. Un frisson lui parcourut tout le corps, et elle sentit le froid lui parvenir petit à petit. Il se faisait tard.

La brise me caressa la joue, la chatte en face de moi n'avait pas trop l'air sûre d'elle quand elle m'adressa:[

« Je suis censée connaitre la vie de tout le monde?... Je n'ai quasiment jamais mis les pattes ici, du moins aussi loin. Et il faut dire que c'est bien la première fois que je rencontre un chat sauvage! Que ta vie doit être misérable... Je te plains. Moi, j'ai toujours eu tout ce que j'ai voulu, de la meilleure pâté du monde, au meilleur jouet. J'ai une vie merveilleuse!
Eh bien non tu n'est pas sensé connaître la vie de tout le monde, mais connaître quels sont les clans est très important, il y a le clan: du tonnerre, de l'ombre, de la rivière, domestique et celui du vent. Mais c'est vrai qu'avec ta vie de pacha tu ne peux pas être au courant... ! Tu peux être nourri comme tu veux, jouer comme tu veux, avoir une vie merveilleuse comme tu dis, n'a pas que des avantages. Tu ne peux pas sortir quand tu veux; c'est un des gros inconvénients, alors qu'ici tu peux être libre. Mais bon... cela est ton choix... Après si tu veux rejoindre notre Clan n'hésite pas... Au fait as-tu un compagnon?"

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« Rejoindre les Clans? Hum, rejoindre les Clans m'intéresse pas plus que ça, c'est une grande opportunité, mais... Ce n'est pas dans mes habitudes de dormir dehors, vivre dans la puanteur.. Chacun son mode de vie, et il est vrai que c'est très instructif de savoir comment tu vis, mais je ne lancerai sans doute jamais dans ce cadre de vie. C'est une aventure trop dangereuse pour moi, et j'aime ma vie, après tout. Je crois que pour rien au monde je quitterai mes maîtres, même si, comme tu dis, je ne suis pas si libre, mais au moins je suis presque sûre de mon avenir. Et puis, ils m'aiment, je les apprécie, ça ferait trop de mal de les quitter. »
Elle marqua une pause, et se pencha sur le sujet. Prunette pensait à cette nouvelle vie, si elle partait de son foyers. Elle imagina la scène, en quelques secondes. Quel horreur! Elle grimaça, et elle se décida de répondre à sa question, bien qu'elle la trouve précipitée, et assez étrange. Non, elle n'avait pas de compagnon, et elle n'en avait jamais eu, si ne serait-ce une amourette d'enfance. D'aillleurs, elle n'en voyait pas vraiment d'intérêt. Elle voulait mener une vie plutôt solitaire, pas une vie guidée par sa "famille".
« Heu, non, pourquoi? » demanda-t-elle, perplexe.

"Ho! Ne le prend pas mal! Je te disais sa car je te trouvais très jolie mais pas très polie"

Elle a de très beau yeux mais elle n'est pas très polie au fait...

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Surprise par les propos du matou, Prunette resta figée quelques secondes. Elle ne comprit pas du tout pourquoi celui ci prétendait cela. Elle n'eut pas l'impression de l'avoir offensé. Elle trouva même cela déplacé.
« Pourquoi dis-tu ça? », fit-elle, les jeux ronds.

Pourquoi te dis-je cela? Car au son de ta voix on voit que tu es dominé chez toi, donc tu essaie de me dominer car tu te sens faible. Tu sais cela ne me déplais pas... Dis-je avec entrain, et c'est cette rebellion que j'aime en toi. Tu ne sais pas interprêter les sentiments?"

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"A vrai dire, ce n'est pas ce que je cherche, donc heu.. Puis, je ne voyais pas les choses ça, lui fit-elle, avec un clin d'œil, Mais merci, c'est très flatteur."
Un petit sourire se dessina sur son visage, à peine intimidée. C'était très gentil, et, après tout, elle aimait bien plaire. Mais pour elle, les avances, c'était trop tôt encore. Elle ne le connaissait pas beaucoup, et elle s'interrogeait bien sur ce qu'il voulait. Et puis, elle se jugeait trop jeune pour franchir cette étape.

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